Ce 02 avril, sous un soleil radieux, 4000 jeunes s’étaient donné rendez-vous dans 6 grandes villes, Bruxelles, Liège, Louvain-La-Neuve, Namur, Gand et Louvain pour réclamer un enseignement de qualité pour tous et son refinancement. L’occasion de porter la voix des jeunes aux oreilles des politiques à quelques semaines des élections.

Locaux en mauvais état, équipement obsolète, nombre de places insuffisant, manque d’encadrement, conditions de travail lourdes, absence de réfectoire ou d’infrastructure sportive, … autant e problèmes auxquels sont confrontés étudiants et élèves en Belgique. L’enseignement belge souffre d’un manque de moyens évident et ce sont les jeunes qui en paient le prix. Il est temps que les choses changent et c’est pour cela que la FEF, en collaboration avec le VVS et le CEF, ont voulu envoyer ce mercredi un signal fort en vue des élections prochaines.

En effet, en cette période électorale, où les promesses concernant l’enseignement vont bon train, il nous semblait essentiel de mettre les politiques face à leurs responsabilités. Le mouvement bénéficiait en outre d’un large soutien : la CSC-Enseignement, la CGSP-Enseignement, l’APED, le Conseil de la Jeunesse, la CSC-Services publics, le SETCa-SEL et la CNE soutenait l’initiative.

Pour le CEF, il s’agissait de défendre l’enseignement secondaire car on le sait, si ça coince à ce niveau-là automatiquement ça aura des répercussions sur le supérieur. Nos revendications étaient claires. Dans l’immédiat, un retour à 100% de l’allocation de rentre et à moyen terme la gratuité réelle de l’enseignement comme c’était le cas avant la rentrée en vigueur du décret Missions.

A Bruxelles, le rendez-vous était donné à 12h30 sur le campus du Solbosch à l’ULB. Même si nous étions là pour porter des revendications sérieuses, la bonne ambiance et le soleil étaient de la partie. Pendant près de trois heures, élèves et étudiants ont ainsi défilé, scandant joyeusement toutes sortes de slogan, « Du fric, du fric pour l’enseignement public… Du bléb, du blé pour étudier ».

Pour Logan, président du CEF, « la manifestation était un succès ! Étudiants, écoliers, syndicats, professeurs, assistants, tous solidaires ! C’est une belle démonstration de la présence des étudiants sur la scène politique ».

Quand à Julie, élève à l’Athénée Charles Janssens à Bruxelles, elle a trouvé que « l’ambiance était au rendez-vous et c’était vraiment super ! En plus de ça, tout le monde était dans le rythme et je dois dire que je ne m’attendais pas qu’il y ait autant de monde ! Effectivement l’enseignement devient cher et peu de parents ou même peu d’étudiants savent assurer financièrement tout ça. Il faudrait que ce soit gratuit ou moins cher. Et c’est en partie pour ça que cette manifestation a eu lieu ».

Une journée réussie donc qui annonce certainement d’autres actions pour un enseignement de qualité pour tous. Le combat ne fait que commencer !

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