Comme de nombreux secteurs, le milieu éducatif a été fortement bouleversé par la crise sanitaire et tous ses acteurs terminent cette année scolaire épuisés, en perte de repères et d’énergie.

Et pourtant, l’année scolaire prochaine doit se préparer un minimum et dès à présent. Comment faire sans rajouter encore de la fatigue et de l’angoisse ?

Cette carte blanche, cosignée par des personnes d’horizons différents et très concernées par l’enseignement : élèves, enseignants, parents, directions d’école, éducateurs mais aussi professionnel-les de la santé, de l’éducation et autres acteurs de l’école, de l’enfance et de la jeunesse… (voir plus bas la liste des signataires) lance quelques pistes et formule des demandes précises au monde politique. Si vous désirez soutenir celles-ci, n’hésitez-pas à ajouter vos coordonnées dans le formulaire en fin de document.

-———————–

Depuis un an, plusieurs appels collectifs ont alerté régulièrement sur les dysfonctionnements et difficultés de l’école et sur la détresse dans laquelle se trouvent de nombreux jeunes : “Une école en bonne santé se construit dès à présent tous ensemble” [1], “Repenser l’évaluation pour prendre soin des ados à l’école” [2], “Santé mentale : trop d’élèves n’arrivent plus à suivre la cadence scolaire” [3], …

Nos appels ont-ils été entendus ?

Aujourd’hui, nous nous rassemblons plus largement encore : des jeunes par la voix du CEF, des parents, enseignants, directions d’école, des professionnels de la santé, de l’éducation, des sociologues, acteurs culturels, de jeunesse et d’aide à la jeunesse… signataires de ces cartes blanches, pour manifester nos cris d’alertes ensemble et plus fort.

Stop au manque d’anticipation et à une gestion court-termiste qui étouffent l’école et empêchent tout élan de ses acteurs dont celui de ses élèves !

Stop à un système scolaire qui inhibe et blesse bien plus qu’il n’accompagne et n’encourage !

Durant toute cette année scolaire, l’école a été maintenue dans l’expectative et sans cesse désorganisée par l’évolution de l’épidémie. Et à force de naviguer sans boussole ni perspective, nous devons constater les dégâts tant sur les élèves que sur les équipes éducatives.

Le besoin à la fois de stabilité et surtout de projets porteurs et audacieux est criant pour tous.

Ce 3 mai dernier, Philippe Meirieu nous confiait encore, lors d’un webinaire organisé par le Délégué Général aux Droits de l’Enfant, qu’il est essentiel de faire de l’école un espace de décélération, un lieu où il faut accepter de perdre du temps pour en gagner en sortant de la course permanente à des acquisitions superficielles et finalement faire de l’école un lieu d’apprentissage de la pensée et d’expérience d’un travail collectif solidaire. [4]

Créons cette école aujourd’hui sans plus attendre !

Car nous ne pourrons pas répondre efficacement à la détresse psychologique, relationnelle et pédagogique des jeunes avec un système scolaire qui depuis longtemps montre ses limites et ses dégâts [3]. Car nous ne pourrons pas remotiver les enseignants et les élèves avec un projet d’école inadapté. Car nous ne pourrons pas non plus relancer la société si nous fermons les yeux devant les défis que nous avons à relever.

En nous basant sur nos expertises respectives et les résultats d’enquêtes menées auprès des élèves et des enseignants [5 et 6], nous proposons quelques pistes concrètes et opérationnelles. Selon nous, l’idéal est de les poursuivre toutes car elles se renforcent et se complètent.

1) Redonner confiance et renouer avec le plaisir d’apprendre et d’être ensemble doit être la priorité des prochains mois, bien plus que l’enseignement de la longue liste des « essentiels » [7]

- Cet été, nos jeunes ont davantage besoin de (re)trouver des sources d’énergie, de bien-être, d’enthousiasme et de motivation que de séances de remédiation. C’est un leurre de penser que des remédiations durant l’été aideront les élèves qui en auraient le plus besoin.

Aussi nous demandons au Ministre-Président Pierre-Yves Jeholet et au gouvernement de la Fédération Wallonie Bruxelles que le budget de 3.000.000 d’euros prévu pour l’opération « Plaisir d’apprendre » soit destiné aux associations et services d’aide à la jeunesse qui proposent des expériences collectives, créatives, sportives… capables de recréer du lien social et de redonner de la joie de vivre à la jeunesse francophone, et plus particulièrement aux jeunes fragilisés. Laissons les jeunes souffler durant leurs vacances, gardons les apprentissages scolaires pour l’école, et ne sous-estimons pas les apprentissages multiples et souvent essentiels réalisés durant les activités récréatives.

- C’est également un leurre de penser que nous pourrons poursuivre la course effrénée derrière nos programmes scolaires. La pression pour voir TOUTE la matière impose un stress aux enseignants, aux familles et aux élèves qui en sont les principales victimes. Cette pression n’est pas acceptable d’autant plus qu’elle nuit à la relation pédagogique et aux apprentissages. Après les difficultés traversées cette année et les impacts qu’elles ont laissés sur les élèves et avec les incertitudes encore liées à l’évolution de l’épidémie, nous savons tous que l’année scolaire 2021-2022 ne pourra pas être un retour à l’a-normale ! Et l’école devra, l’année prochaine et très certainement les années suivantes encore, redoubler d’efforts pour assurer à la fois l’accrochage scolaire et la réduction des inégalités.

Aussi nous demandons à la Fédération Wallonie Bruxelles que les programmes avec leurs listes « d’essentiels » soient revus sans tarder, de manière concertée entre les disciplines, afin de prioriser l’acquisition de compétences plus que la maîtrise superficielle de savoirs.

2) Encourager un changement de posture de l’élève et prendre en compte les demandes et besoins des élèves, des directions, des enseignants et des éducateurs

Pour répondre à une fréquente perte de sens et aux nécessités de l’éducation au 21e siècle, il faut rendre les élèves davantage acteurs de leurs apprentissages, favoriser les interactions, la collaboration… et mettre l’accent sur les compétences transversales plus que sur les savoirs disciplinaires. Cela nécessite un changement de posture de l’élève et de l’enseignant et une relative distanciation par rapport aux programmes trop contraignants.

Même s’ils sont encore trop rares, les enseignants sont de plus en plus nombreux à expérimenter, avec l’aide de leurs élèves, et avec succès, des méthodes qui questionnent les rapports aux rôles et aux savoirs trop souvent figés dans nos collèges. Ces expériences méritent d’être analysées, soutenues et mieux communiquées afin que tous les acteurs de notre système éducatif puissent en tirer profit.

Par ailleurs, en bouleversant nos habitudes, cette année a favorisé dans certaines écoles et dans certaines classes l’innovation et la mise en place d’initiatives pédagogiques porteuses d’espoir. Ces expériences positives auraient certainement été plus nombreuses s’il y avait eu une véritable incitation au changement et si l’école n’avait pas été autant suspendue à des directives changeantes et tardives. Beaucoup trop tardives pour permettre aux enseignants de préparer leurs séquences de cours convenablement, d’autant plus quand il s’agissait de cours en mode « hybride ».

L’année 2021-2022 ne peut se faire dans une telle improvisation. Il est déjà urgent que la Fédération Wallonie Bruxelles pose des balises sûres engageant les équipes pédagogiques et les enseignants à se mettre en projet.

Dans ce sens, avant les vacances estivales, chaque direction d’école devrait pouvoir organiser une réflexion avec son équipe éducative, et dans l’idéal avec les élèves ou leurs représentants, pour préparer l’année scolaire prochaine. Il s’agit de redynamiser chaque école avec des projets d’équipes adaptés aux réalités, demandes et besoins de sa communauté scolaire et à la situation actuelle en tenant compte aussi des risques liés à l’évolution de l’épidémie.

Nous tenons à rappeler ici que les directions d’école se plaignent depuis longtemps de devoir délaisser leur mission pédagogique à cause de tâches administratives de plus en plus lourdes et que cette année les a particulièrement éreintés. Les directions attendent une simplification administrative et davantage de concertation dans les décisions qui impactent directement leur travail et l’organisation des écoles.

Pour accompagner les changements nécessaires, il faudra aussi, durant l’été et l’année à venir, aménager des temps et des espaces de formation et de collaboration concernant les méthodes actives, les pratiques des classes inversées, les modes d’évaluations, les classes coopératives, l’utilisation adéquate d’outils numériques au service de la pédagogie, l’école du dehors… Il serait opportun, en outre, d’encourager l’échange de préparations de cours entre enseignants et la coopération dans la création de celles-ci en développant des lieux réels et numériques accessibles facilement et organisés par discipline.

Faire rentrer dans l’école des idées nouvelles via des formateurs externes et via la découverte de pratiques développées dans d’autres établissements scolaires peut apporter un nouveau souffle ; il est tout aussi important d’organiser des moments d’échanges et de co-formation entre enseignants d’une même école pour consolider l’esprit d’équipe et stimuler l’innovation.

Enfin, pour remettre en question certaines pratiques inadaptées et mieux prendre en compte les besoins des élèves, nous insistons pour que les écoles et les enseignants s’ouvrent aux feedbacks de leurs élèves et en tiennent compte.

3) Limiter considérablement la taille des groupes classes

Les trop rares enseignants et élèves qui ont pu tester les demi-groupes de classe mettent en avant les bénéfices à la fois eu égard à des considérations sanitaires, pédagogiques et au bien-être des jeunes et des adultes. Dans un groupe restreint, l’enseignant peut assurer un suivi mieux adapté à chacun et mettre en œuvre des activités différenciées et une remédiation immédiate. La créativité pédagogique, l’ambiance et la qualité relationnelle en classe en profitent également. Les élèves et les enseignants constatent une meilleure concentration en classe, une diminution drastique des problèmes de comportement et la prise de parole des élèves les plus timides… [8] Sachant que la crise sanitaire a accentué l’hétérogénéité dans les classes, que de nombreux élèves nécessiteront un accompagnement plus soutenu et personnalisé et que nous devrons également combattre les problèmes de décrochage, de harcèlement… limiter le nombre d’élèves à 14 nous semble une solution optimale. Osons réaménager les horaires et l’organisation classique des cours pour y parvenir !

Sans faire appel à un refinancement et à l’engagement massif de nouveaux enseignants tel qu’imaginé traditionnellement dans le débat sur la réduction des groupes classes, il existe des possibilités, pas forcément très onéreuses : prise en charge partielle des élèves par des opérateurs extérieurs qualifiés (associatifs, culturels…) qui sont gages de transfert de savoirs et compétences également, mise en place de scénarios pédagogiques favorisant davantage l’autonomie des élèves et l’apprentissage entre pairs tout en assurant l’encadrement et l’accompagnement nécessaires…

De plus, dans le calcul des coûts, il faut également envisager qu’en permettant à un groupe restreint de mieux fonctionner et progresser nous limitons les besoins de prises en charge individuelles et le nombre de redoublements, vécus très souvent comme une sanction et imposant une réelle souffrance.

4) Développer la bienveillance et la solidarité à l’intérieur de la classe, de l’école et au-delà

La crise a certainement renforcé des inégalités, aggravé des situations, augmenté l’anxiété. L’école doit montrer clairement son engagement à y remédier. Elle doit garantir un accueil et un accompagnement bienveillant et développer la solidarité au sein des classes et entre tous les acteurs de l’école et au-delà.

Enfin, il est indispensable d’intensifier la collaboration entre les écoles, les CPMS, les Services d’Accrochage Scolaire, les Aides en Milieu Ouvert… Ces derniers doivent impérativement rester ouverts, quelles que soient les circonstances tant leur rôle pour les plus fragilisés est important.

5) Promouvoir les activités permettant aux élèves de s’informer, de s’exprimer et de s’impliquer en tant que citoyens soucieux d’eux-mêmes, des autres et de l’environnement

En ces temps de questionnements et d’inquiétudes par rapport à l’avenir, la nature, le sport, la culture et le contact avec les autres sont nos principaux refuges capables de nous apaiser, nous ressourcer et nourrir notre réflexion.

La résilience et le bien-être se trouvent également dans l’expression artistique, dans les projets, la coopération et le sentiment d’avoir une prise sur l’amélioration de son propre cadre de vie. Apprendre à s’exprimer et oser exprimer ses émotions à travers les mots, la musique, les images ; prendre le temps de découvrir son environnement ; mettre sur pied une exposition ; aménager un jardin ou un compost collectif dans l’école ; créer un montage-vidéo, un slam, un documentaire ; planter des haies pour favoriser la biodiversité ; promouvoir le zéro déchet ; participer à un projet théâtral ; apprendre à rouler à vélo et à le réparer ; à coder ou à analyser les jeux vidéos ; récolter des vêtements et des vivres pour des personnes dans le besoin ; etc. sont autant de projets qui ont du sens au niveau collectif, qui font sens pour les élèves, développent leurs talents, augmentent leur capacité à résister à l’anxiété et leur confiance en eux.

Pour faciliter l’organisation de ces activités et parce qu’ « il faut tout un village pour élever un enfant », les relations entre l’école, les acteurs culturels, sportifs, artistiques, de jeunesse, les associations d’éducation relative à l’environnement, les parents et partenaires locaux doivent se renforcer. Nous appelons les ministères compétents à y réfléchir ensemble et à se coordonner pour proposer des solutions.

6) Ouvrir des espaces de travail (bibliothèques, espaces numériques et espaces de co-learning) pour les élèves

Pour répondre aux besoins de cadre de travail, de calme, d’émulation, de soutien de certains élèves, nous préconisons la mise à disposition de bibliothèques, d’espaces numériques et de co-learning dans et/ à proximité des écoles et des habitations des élèves, comme cela a été suggéré au début de cette année mais trop peu utilisé.

Cela devrait s’organiser en collaboration différents acteurs, notamment les autorités communales, les associations locales, les écoles et écoles de devoir…

7) Veiller à la santé et à l’hygiène de vie

Parce que nous avons déjà tous expérimenté les effets négatifs que peuvent avoir le stress, la fatigue, la perte de confiance, le manque de contacts et l’absence de projets et de perspectives sur notre santé, nous insistons sur l’attention particulière à accorder à ces facteurs de risque, d’autant plus en période d’épidémie.

Éduquer à une certaine hygiène de vie (gestion du stress, alimentation saine, activités sportives, relaxation, communication non violente…) est encore plus primordial aujourd’hui. L’enseigner dans certains cours (et souvent de manière théorique) ne suffit pas. Nous souhaiterions que cela fasse partie intégrante de la vie scolaire.

Dans cette optique, nous sommes favorables à l’adoption d’un calendrier scolaire plus respectueux du rythme biologique des jeunes, avec des périodes de congé mieux réparties sur l’année, et permettant, entre autres, de restaurer l’immunité aux périodes les plus critiques (automne et hiver).

Nous nous réjouissons bien évidemment des moyens dégagés dans le cadre des rénovations des sanitaires dans les écoles qui devraient permettre de répondre à des impératifs d’hygiène et de santé minimums.

8) Des équipements et aménagements pour une école « covid-safe »

Une école qui veut rester ouverte doit être « covid safe » [9]. Pour répondre aux mesures de qualité de l’air, d’hygiène et de testing recommandées, les écoles devront recevoir les moyens nécessaires.

En septembre, on ne pourra plus parler d’improvisation. La santé des jeunes et du personnel des établissements scolaires ne peut être considérée à la légère.

Le virus nous pousse à modifier nos habitudes et modes de fonctionnement.

Et si c’était pour un mieux ?

Nous appelons donc, en cette fin d’année 2021, les acteurs de l’école à se rassembler une dernière fois pour réfléchir, anticiper et organiser au mieux l’année prochaine qui n’arrivera que bien trop vite, dans l’intérêt premier des enfants et des jeunes. Dès lors, si vous êtes une direction d’école, enseignant, éducateur, parent d’élève, élève, membre d’un pouvoir organisateur, portez ce message collectif, réclamez-le si nécessaire.

Vous êtes convaincus et/ou souhaitez nous envoyer vos commentaires, n’hésitez pas à cosigner ou à laisser vos commentaires dans ce formulaire .
-—————————-

[1] “Une école en bonne santé se construit dès à présent tous ensemble”, collectif de signataires, Supplément au journal Le Soir du 7 octobre 2020, https://plus.lesoir.be/330169/article/2020-10-07/une-ecole-en-bonne-sante-se-construit-des-present-tous-ensemble

[2] «Repenser l’évaluation pour prendre soin des ados à l’école!», par un collectif de signataires, LeSoir, 15/04/2021, https://plus.lesoir.be/366571/article/2021-04-15/carte-blanche-repenser-levaluation-pour-prendre-soin-des-ados-lecole

[3] “Santé mentale: trop d’élèves n’arrivent plus à suivre la cadence scolaire”, Jean-Philippe de Vogelaere, Supplément au journal Le Soir du 19 avril 2021, https://plus.lesoir.be/367087/article/2021-04-19/sante-mentale-trop-deleves-narrivent-plus-suivre-la-cadence-scolaire?fbclid=IwAR3Kg7awpsIgwwUzFAIij-Gpl9fwgN1-CbWBZWELv1NNW-0cdLxa3GHfnyI

[4] Enregistrement vidéo de Philippe Meirieu lors du webinaire “Repenser l’école” organisé par le Délégué Général aux Droits de l’Enfant le 03 mai 2021, https://youtu.be/KA0Jy2oZDHg

[5] “Résultats des sondages sur l’école en temps de Covid-19” du 26/10/2021 et mis à jour le 15/01/2021 https://www.lecef.org/actualites-podcasts/7-semaines-de-cours-en-periode-covid-le-bilan/

[6] Duroisin Natacha, Beauset Romain, Flamand Armelle, Leclercq Manon. (2021). “Ecole & Covid : Pratiques enseignantes en temps de pandémie (résultats de la deuxième enquête).” Rapport de recherche. Université de Mons, https://www.capte.be/

[7] Des experts lancent un appel au monde politique: «La priorité: prendre soin des ados à l’école!», Eric Burgraff, Charlotte Hutin, Le Soir du 15/04/2021 https://plus.lesoir.be/366636/article/2021-04-15/des-experts-lancent-un-appel-au-monde-politique-la-priorite-prendre-soin-des

[8] “Enseignement hybride: bridons le nombre d’élèves par classe” Carte blanche d’Aurélie Swiri, professeure de français dans Le Soir du 11 février 2021 https://plus.lesoir.be/354590/article/2021-02-11/enseignement-hybride-bridons-le-nombre-deleves-par-classe

[9] “Un label «covid safe» pour sortir du yo-yo des fermetures”, Xavier Counasse, Supplément au journal Le Soir du 12 avril 2021, https://plus.lesoir.be/365823/article/2021-04-12/un-label-covid-safe-pour-sortir-du-yo-yo-des-fermetures?

Liste des cosignataires [màj 18-06-2021

  1. Verhoeven Logan, coordinateur du CEF - Comité des Elèves Francophones
  2. Maes Sophie, pédopsychiatre et responsable de l’unité pour adolescents au centre hospitalier psychiatrique “Le Domaine”
  3. Coppens Gaetane, Enseignante dans le secondaire au Collège Saint-Etienne
  4. Czarnocki Yorick, Directeur adjoint au Collège Saint-Etienne
  5. Delmotte Geraldine, Parent et Psychologue Indépendante
  6. Ghesquiere Guillaume, Élève CEF
  7. Humbeeck Bruno, Psychopédagogue, directeur de recherche à l’Umons
  8. Larcy Aurélie, enseignante dans une école secondaire communale bruxelloise
  9. Van Muysewinkel Delphine, Directrice de l’école secondaire Institut Saint Jean-Baptiste, Wavre
  10. Yves Coppieters, médecin épidémiologiste, professeur de santé publique à l’ULB Van Lierde
  11. Melchior Corentin, Élève en fin de parcours scolaire
  12. Vandervlies Martine, enseignante dans le secondaire à l’Institut Saint-Jean-Baptiste
  13. André Cécile, Directrice au Collège Saint-Etienne
  14. François Philippe, Parent (secondaire)
  15. Voet Bryan, Élève, Institut du Sacré Cœur de Nivelles
  16. Lebrun Marcel, technopédagogue, Professeur émérite en sciences de l’éducation à l’UCLouvain
  17. Lefevre Grégory, enseignant dans le secondaire au Collège Saint-Etienne
  18. Dizant Johann Directeur secondaire Institut des Filles de Marie (Saint-Gilles)
  19. Van den Berg Joëlle, Secrétaire générale, Réseau IDée asbl
  20. Malaise Maxime, Élève
  21. Jacobs Delphine, Pédopsychiatre et chef de clinique aux Cliniques universitaires Saint Luc
  22. Bruno Derbaix, formateur et expert aux Ambassadeurs d’expression citoyenne
  23. Kammachi, Ali, Professeur de math AESS Athénée Joseph Bracops
  24. Kokaj Aleksandra, Coordination pédagogique, à Ecole Secondaire plurielle Maritime
  25. Roy Jacqueline, Grands-parents et enseignante, Collège St Etienne
  26. Dejaie Erwan, Élève I.T.C.F. Félicien Rops
  27. Descamps Luc, Directeur de l’AMO la chaloupe et thérapeute indépendant AMO la Chaloupe
  28. Van Brusselt Christine, Enseignante, L’école Escale
  29. Desirant Anne-Françoise, Directrice, Institut de la Vallée Bailly
  30. Virginie, mouvement citoyen, trace ton cercle
  31. Drolinvaux Kimberley, Élève Athénée royal de Welkenraedt
  32. Decamps Sandrine, Conseillère pédagogique
  33. Nootens Dominique, Enseignante Collège Saint Etienne
  34. Delhaxhe Bruno, Préfète d’étude au Collège Saint-Louis de Liège
  35. Vagenhende Bruno, Parent, Médiateur en milieu scolaire
  36. Ghziel Jennat, Élève, Athénée Royale d’Uccle 1
  37. Langhendries François, Agent PMS
  38. Gabriel Marie, Enseignante, Institut Jean XXIII
  39. Nandrin Jean-François, Directeur d’école secondaire
  40. Mengoni Marina, Parents, École Saint Paul
  41. Poullain Luc, Élève, Institut technique libre Ath
  42. De Blieck Sophie, Éducatrice, Institut Saint Jean Baptiste wavre
  43. Bragard Véronique, Professeure, UCLouvain
  44. Jacobs Vincent, Directeur, Institut de l’Assomption
  45. Herbecq Marie-Ange, Grand-mère et psychologue pensionnée, Centre PMS libre Woluwe
  46. Yusufov Denis, Élève du secondaire, Athénée Adolphe Max
  47. Carly Geoffroy, Directeur, CEMÉA
  48. Deven Dorothy, Enseignante en secondaire et mère
  49. Laouti Samira, Préfète d’éducation de secondaire
  50. Lagae Matthieu, Parent, Trace Ton Cercle
  51. Siabri Rhizlane, Elève, Collège Saint-Barthelemy
  52. Van Cleemput Doris, Psychologue, Planning Familial et Service de Santé Mentale
  53. Jacqmin Sandrine, Enseignante spécialisée T3 et parent, École les moineaux à Wavre
  54. Ferrah Nawal, Direction Collège la Fraternité
  55. Six Marilyne, Grand-mère
  56. Gios Olivier, Elève, Collège-Saint-Etienne
  57. Henrard Marie-Noëlle, Psychologue, ex-ZEP : projets préventifs et collectifs PMS libre de Saint Gilles - Institut des Filles de Marie secondaire - Institut Sainte Marie fondamental
  58. Tagnon Caroline, Enseignante, Collège Saint-Etienne
  59. Geeraerts Sophie, Directrice adjointe, Institut Saint-Joseph à Etterbeek
  60. Claes Chris, Parent
  61. Vroonen Lou, Elève de secondaire, Collége-Saint-Etienne
  62. Moriau Alain, Directeur SAS Compas Format
  63. Matthys Nathalie, Maitre assistant dans le supérieur
  64. Verhulst Frédérique, Directrice école secondaire spécialisée Escalpade
  65. Louis Mary, Grand parent
  66. Deruysscher Pauline, Élève, Athénée Royal René Magritte
  67. Genicot Christophe, Parent et Docteur en sciences chimiques
  68. Hubert Anne, enseignante, Collège Saint Etienne
  69. Saillez Judith, Secrétaire de direction, Institut des Filles de Marie
  70. Williquet Vinciane, Parent
  71. Wallon Jarod, Élève, Institut Saint-Luc Tournai
  72. Stinglhamber Alice, Éducatrice des 1ères secondaires, Institut des Filles de Marie de Saint-Gilles
  73. Czarnocki Olenka, Enseignante en secondaire, Institut Emile Gryzon (Ceria)
  74. VINEL Stéphane, Directeur adjoint, école secondaire, Institut de l’Assomption
  75. Navarre Marie-Catherine, Parent d’élèves
  76. Baker Andrea, Elève de secondaire
  77. Melchior Marc, Médecin
  78. Lobert Véronique, Enseignant
  79. Fripiat Thérèse, Sage femme
  80. Roy Françoise, Infirmière et grand mère
  81. Ghislain, Apolline, Élève, Institut Sainte Ursule Namur
  82. Rou Marie Noëlle, Éducatrice dans un service d’aide à la jeunesse
  83. Grimberghs Caroline, Enseignante
  84. Rock Thomas, Élève du secondaire, ISJ Bonance de Libramont
  85. Collot Jo, enseignant en HE, Haute Ecole Vinci
  86. t’Serstevens Pierre, Elève Lycée St Jacques liège
  87. Billion Sébastien Directeur, Le Blé en Herbe ASBL
  88. Strappazzon Laura, Élève de secondaire, Collège Sainte-Marie
  89. Autrique Virginie, Enseignante au secondaire, Institut saint jean Baptiste Wavre
  90. Bouhout Abdelkrim, Essayiste, chercheur associé et agrégé en sciences sociales et politiques
  91. Claude Hugo, Élève, Institut Sainte-Marie Arlon
  92. Moens Muriel, Enseignante, Institut saint-Jean-Baptiste
  93. Defrang Françoise, Educatrice Bibliothécaire retraitée Institut de la Vallée Bailly - Braine l’Alleud
  94. Georges Ayrton, Élève, École provinciale de Pierrard à Virton
  95. Ebeniaich Jamal, enseignant, Athénée Joseph Bracops
  96. Genicot Damien, Journaliste
  97. Lamarche Amélie, Élève, Saint-Benoît Saint-Servais (liège)
  98. Genicot Matthieu, Jeune ingénieur
  99. Albert Aline, Eleve
  100. Decamp Fabienne, Enseignante, Collège Saint Étienne à Court-Saint-Etienne
  101. Vanhouche Nils, Elève au Collège Saint-Étienne
  102. Cayoux Mélanie, Enseignante dans le secondaire Collège Saint Etienne
  103. Biessaux Catherine, Enseignante en secondaire, maman de 4 enfants et accompagnatrice scolaire, Institut des Filles de Marie
  104. Wetz Marie, Enseignante et parent
  105. Terrasson Catherine, Enseignante secondaire et coach scolaire, Collège La Fraternité Bruxelles
  106. Guillet William, Enseignant, Institut des filles de Marie
  107. Bafoa Bintana Grace, Enseignant, Institut des Filles de Marie
  108. Poelmans Florence, Enseignante, Institut des Filles de Marie Saint-Gilles
  109. Goffin Céline, Enseignante, Institut Saint-Jean-Baptiste de Wavre
  110. de Wergifosse Arthur, Enseignant, Collège Saint-Etienne
  111. Delacroix Géraldine, Enseignante, Institut de l’Assomption
  112. Dellah Hamza, Enseignant, École secondaire
  113. Niedworak Géraldine, Enseignante de secondaire, Collège la Fraternité
  114. D’hont Carole, Enseignant, Collège la Fraternité
  115. Vyncke Stephanie, Enseignante, Institut de l’Assomption
  116. Bruyns Cécile, Enseignante en secondaire, Institut Saint-Jean-Baptiste
  117. Swysen Didier, Enseignant
  118. Giltaire Mathieu, Enseignant, Collège La Fraternité Bruxelles
  119. Hanon Vincent, Enseignant, Lycée Martin V LLN & Collège Saint-Etienne
  120. Cock Edouard, Enseignant, Athénée Joseph Bracops
  121. De Bont Adèle, Enseignante, Collège Cardinal Mercier
  122. Mokhtari Amine, Enseignant dans le secondaire, Institut des Filles de Marie
  123. Deldicque Marthe, Enseignante dans le secondaire
  124. Lizoen Valérie, Parent
  125. Remacle Noëlle, Enseignante secondaire, Institut Saint-Jean-Baptiste Wavre
  126. Jaron Natacha, Enseignante, Institut de l’Assomption à Boitsfort
  127. Olivier Séverine, Enseignante, École Secondaire Plurielle Maritime
  128. Coolen Cathy, Professeur de secondaire, Institut de la Vallée Bailly
  129. Hérion Karine, Enseignante dans le secondaire, Collège La Fraternité
  130. De Bruycker Delphine, Enseignante, Institut des Filles de Marie
  131. Coubeaux Morgane, Enseignant du secondaire
  132. Herbecq Myriam, Enseignante pensionnée (secondaire 5-6), pensionnée IVB Braine l’Alleud
  133. Pischedda Gigliola, Enseignant
  134. Vo Romain, École du réseau officiel WBE
  135. Tirlocq Perline, Elève
  136. Abdelkafi Chiraz, Enseignante
Retour vers nos positions